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DIOPTRE

Danse Ephia Gburek (danse - objets)

et travail sonore Benoit Cancoin (contrebasse - objets)

 

 

En juin nous avons eu le plaisir de rencontrer

les sculptures de la biennale de sculpture contemporaine

organisée par Artfareins dans un parc magnifique

Les photos sont ici

 

L’air et l’eau. Et la surface que les sépare. On y plonge un bâton, il se tord le cou : dioptre.
Confusions.  Inversions. Limites qui se troublent. Ce que je vois au loin me touche.  Le creux de l’oreille me remplit de vibrations. Ce que j’imagine est vrai.

Là où tu penses me retrouver, je n’y serai pas. Par principe, je mesitue toujours ailleurs. Et toi aussi.

Je respire de l’air et toi de l’eau. Je viens du désert et toi de la mer.

On ne se croise jamais, mais on se traverse sans le savoir.

 

On trace des lignes, pas de la même façon. Des lignes qui se réfractent en se rapprochant.

Une intention, un geste sera altéré par la présence de l’autre, sans se regarder. Peut être. On remonte le chemin, chacun sa valise, un manteau pour deux.

 

 

 

On peut n'y faire rien, justement rien, pour vous permettre de vous retrouver dans ce lieu, dans cet instant. Ce n’est pas nous deux l'important. C’est ce recueillement.

Ce rapport à l’espace et au son. C’est de l’ordre d’exister, simplement, en pleine vue.

C’est de l’ordre de ne plus voir mais ressentir.

C’est cette écoute qui prend le pas.

Mettre en état de découverte, d'écoute

Chacun se rapproche de son imaginaire

Assister devient "poursuivre l'expérience"

 

 

[photos: CP&LP/CELINE PIERRE FILMS http://celinepierrefilms.tumblr.com/

 

 

 

Une vidéo de notre duo improvisant sur le chantier de la Fabka à St Etienne

(montage réalisé grace aux images de Céline Pierre)

Céline Pierre avait tourné ces images pour un portrait d'éphia que vous pouvez voir ici : http://cplpperformances.tumblr.com/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans notre travail nous cherchons une résonance corporelle,

sensitive, avec le lieu, l’objet, la matière. Ainsi, nous relions

le mouvement, les sons et la conscience pour intérroger les

frontières dedans - dehors.

Tout est matière, émotion.

Entrer dans le lieu pour qu'il nous dise comment danser, comment le son peut partir de ses sons.

 

 

Chaque espace où nous évoluons est notre théâtre.

Bousculer les frontières : se perdre ensembles, ouvrir de nouvelles perspectives

Se laisser guider par le lieux et l'imaginaire du corps qu'il libère.

Un jeu d'ouverture se fait et module les frontières entre nos corps et l'extérieur.

 

 

 

Faire sortir. Laisser entrer.

Par ce jeu d'ouverture, nous modelons le terreau d'une danse,

les sonorités qui façonneront les matières en mouvement.

Danses et sonorités dessineront un nouveau paysage, terrain de notre voyage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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