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FIN.AGAIN

 

Au théâtre à Lyon ................................................ Au Festival Exquisses, sous chapiteau

 

Une performance inspirée du cadavre encore agité de Finnegans Wake de James Joyce et de l’œil déviant de sa fille Lucia

Géant littéraire, James Joyce passe sa vie proche de la cécité. Il nomme sa fille unique Lucia. Elle est son miroir mental, son mot-croisé, la protectrice de sa vue. Derrière les verres épais de ses lunettes, il la regarde danser, allumant les feux qui seront le carburant du livre Finnegans Wake, et qui la détacheront à tout jamais de la réalité.

 

Les légendes à l’origine de FIN.AGAIN

En 1929, la performance de Lucia Joyce fut saluée comme « subtile et barbare » par un critique parisien. La fille de James Joyce débute sa carrière en danse moderne à la naissance même de cette nouvelle forme d’art. Mais les vicissitudes de la vie créative itinérante de son père et ses faiblesses physiques obligent la famille à quitter Paris à un moment crucial pour elle. Ici peut-être commence une frustration qui la conduit vers une instabilité émotionnelle profonde. Cette crise s’amplifie avec les déboires amoureux qu’elle rencontre avec les personnes de Samuel Beckett, l’assistant de son père, et Alexander Calder, son professeur de dessin. Malmenée par son frère et sa mère, mise en disgrâce par des proches de la famille plus avide de suivre la carrière de James Joyce, elle est délaissé dans son traumatisme et internée à l’asile d’Ivry à côté de Paris. Un médecin, faute de comprendre son mal, diagnostique une schizophrénie. Elle a alors 28 ans et restera enfermée pendant 47 années, jusqu’à sa mort en 1982. Sa personnalité se manifeste dans beaucoup de pages du chef-d’œuvre de James Joyce, et certains spécialistes pensent que ses jeux de langages et sa façon créative de s’exprimer par comportements, faisaient d’elle la poésie vivante qui inspire Finnegans Wake .

 

 

 

FIN.AGAIN sur scène

FIN.AGAIN exprime par le corps, le son, la voix, les principaux thèmes du texte Finnegans Wake et  la vie de James et Lucia Joyce. Finnegans Wake est un texte de six cent pages, une collision entre plus de quarante langues, se déroulant en une seule nuit dans la vie d’un homme déjà mort ou pour le moins dormant – un anti héro ? Ou un monticule rempli de vers de terre ? Sur scène les corps féminin et masculin se noient dans la nuit de l’inconscient. Le temps s’étire, explose ses limites, s’arrête. Et nous rêvons, ballotés d’un courant de pensée à un autre, secoués par des flots de langages inconnus. Nous atteignons la surface d’un miroir pour mieux replonger dans les eaux du sommeil. Réfléchissements, jeu d’ombre et de lumière, tendresse et tabous entre un père poète et sa muse de fille. La cécité, le désir, un soleil noir qui se contracte, une pupille qui se dilate. Les oreilles d’un somnambule deviennent pour lui « les yeux de l’obscurité » et les sons de la contrebasse les fantômes qui l'entourent. La danseuse, comme Lucia, a « passé le cap »… a touché sa fin… sa fin qui n’est qu’un commencement. FIN.AGAIN.

 

 

Ephia Gburek et Benoit Cancoin travaillent ensemble depuis 2008 dans divers projets. Ils maintiennent de longue haleine une pratique d’improvisation et de performance ensemble, et cette rigueur les amène à questionner de nouveau l’utilité de leurs actions, à examiner de près les choix qui surgissent de l’intuition, à se demander comment aller plus loin et pourquoi. Ils mènent régulièrement des stages en binôme sur la notion de l’écoute corporelle, des liens entre le corps et l’objet, le lieu et la présence.

 

« FIN.AGAIN matérialise par le travail du corps, du son et de la voix les thèmes chers à James Joyce, et  permet de développer tous les aspects relationnels qui sont l’essence de notre travail, en les amenant à la rencontre de son écriture ».

 

Ephia Gburek et Benoit Cancoin mènent régulièrement des stages en binôme sur la notion de l’écoute corporelle, des liens entre le corps et l’objet, le lieu et la présence.


 

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